PREMIER PRIX LUC 2018
Le lauréat est Le «Pass Fêtes» du Poche
Imaginé par le Théâtre de Poche en 2015, le «Pass Fêtes» offre chaque année une idée cadeau à placer sous le sapin. Une formule qui permet au public de jeter des ponts entre plusieurs disciplines. Pour 35 euros: trois places de théâtre + une place de cinéma + une entrée dans un musée + de la lecture. Ses partenaires pour la saison 2018-2019: le Musée MIMA, le cinéma Vendôme et le magazine Médor.
Photo: Olivier Blin, Directeur du Théâtre de Poche, reçoit le 1er Prix LUC des mains de Philippe Schoonbrood, président de la L.U.C.
DEUXIÈME PRIX LUC 2018
Les lauréats sont le Musée d’Ixelles et l’association «Patrimoine à roulettes»
Cette activité est réalisée en collaboration avec «Patrimoine à roulettes» et le personnel du musée apporte un soutien logistique aux dix citoyens qui participent à cette action de démocratisation de la culture.
Photo: Un tableau du Musée d'Ixelles exposé chez une habitante de la commune.
Élargir à un public jeune de plus en plus vaste la gratuité quotidienne. À Bruxelles, l’accès est désormais gratuit aux moins de 18 ans dans les musées fédéraux: Musée Magritte Museum, Musée Fin de siècle, Musée d’Art et d’Histoire, Musée des Instruments de Musique, etc.
Photo: Un tableau du Musée d'Ixelles exposé chez une habitante de la commune.
TROISIÈME PRIX LUC 2018
Les lauréats sont de nombreux musées de Liège et de Bruxelles
Élargir à un public jeune de plus en plus vaste la gratuité quotidienne. À Bruxelles, l’accès est désormais gratuit aux moins de 18 ans dans les musées fédéraux: Musée Magritte Museum, Musée Fin de siècle, Musée d’Art et d’Histoire, Musée des Instruments de Musique, etc.
Jusqu’il y a peu, cette réduction quotidienne n’était destinée qu’aux moins de 6 ans (comme c’est, hélas, toujours le cas actuellement pour le Musée des Sciences Naturelles ou au Musée royal de l’Armée).
Les musées à mettre particulièrement sur le podium sont ceux de la ville de Liège qui ont adopté, eux, la gratuité quotidienne non pas uniquement pour les moins de 18 ans, mais bien pour les moins de 26 ans.
Photo: Anne Goffart, Responsable Communication des Musées royaux d'Art et d'Histoire, reçoit le 3e Prix LUC des mains de Philippe Schoonbrood, président de la L.U.C.
PREMIER PRIX FLOP 2018
Plutôt que de stigmatiser des organisateurs précis, le jury a voulu être constructif: parmi les douze propositions pour le Prix FLOP, il a relevé trois tendances qui ne respectent pas le public et surtout il propose des ébauches élémentaires de solution.
Plusieurs exemples montrent qu’en 2018, des institutions muséales n’ont pas informé leurs visiteurs au moment où ils paient leur ticket au guichet de l’absence de certaines œuvres majeures dans leurs salles.
Informer en amont, avant l’achat du ticket, c’est respecter l’étudiant qui fait un travail sur une peinture précise, le touriste qui a vu telle sculpture mentionnée dans son guide et tous les autres visiteurs qui ont droit à connaître le contenu détaillé de l’institution qu’ils souhaitent découvrir.
Bien entendu, des œuvres majeures peuvent être en cours de restauration ou prêtées à d’autres musées à condition qu’une information précise soit proposée à chaque visiteur. Ceci implique non seulement une mention sur le site internet mais aussi un affichage clair à l’accueil (avec les titres des œuvres concernées).
Il faut davantage et mieux informer le public. En 2018, plusieurs quotidiens ont dénoncé le titre d’une exposition et sa communication visuelle qui pouvaient induire en erreur une partie du public. De plus, pour cet événement se déroulant à Bruxelles, le choix de l’anglais seul pour le titre brouillait d’autant plus les pistes pour une partie du public qui ne maîtrise pas cette langue.
Il convient donc que les organisateurs culturels respectent le public dans leur travail d’information et veillent à ne pas laisser la priorité à la préoccupation commerciale. Celle-ci est compréhensible mais il faut éviter qu’elle ne mène à une communication trompeuse.
DEUXIÈME PRIX FLOP 2018
À Bruxelles comme en Wallonie, en 2018, tant dans des festivals de musique que dans des institutions muséales, l’âge à partir duquel on considère qu’un usager devient un senior peut évoluer sans aucune explication rationnelle fournie au public.Si jusqu’il y a peu, la norme pour recevoir une réduction était d’avoir atteint 60 ans, deux institutions majeures subsidiées situées à moins d’une centaine de pas l’une de l’autre pratiquent désormais des règles différentes. Pour l’une, les seniors, ce sont les + de 65 ans; et pour l’autre, les + de 67 ans.
Un festival qui réserve un avantage financier pour quelques-uns de ses riverains (afin de s’excuser pour des désagréments notamment sonores) a fait évoluer en 2018 l’âge de ceux qui y ont droit: de 65 à 70 ans!
S’il peut se concevoir que l’âge où l’on devient un senior peut changer au fil des années en fonction de l’évolution de l’espérance de vie, ne serait-il pas normal qu’il soit au moins semblable pour toutes les activités culturelles d’un même type, et non tributaire de la bonne ou mauvaise volonté des organisateurs?
Vu que ces différenciations existent désormais, qu’elles soient donc davantage visibles pour le public.
Par exemple, que les organisateurs l’indiquent systématiquement dans leur tarification, et tout particulièrement ceux qui pratiquent encore le «+ de 60 ans», ce que ne font pas actuellement nombre d’entre-eux (bien souvent, ils n’indiquent dans leur tarification que le mot senior).
TROISIÈME PRIX FLOP 2018
En 2018, en Wallonie et à Bruxelles, des expositions accessibles en semaine seulement jusqu’à une heure où il est impossible pour la population active de s’y rendre pratiquent durant les week-ends un tarif plus élevé, généralement de 2 euros.Elles font ainsi de la discrimination à l’égard de plus de la moitié de la population: les travailleurs et les étudiants qui d’ailleurs ont parfois, voire souvent, bien du mal à boucler leur fin de mois.
Et déjà, pour l’édition de 2019!
Que le public aide la L.U.C. en lui proposant tout au long de l’année des propositions de «pratiques» culturelles belges positives ou négatives. Écrivez à son Observatoire: liguedesusagersculturels@gmail.com
Déjà, parmi les «pratiques» constatées depuis le 1er janvier 2019: l’application du prix unique du livre dans toute la Belgique (pour le Prix LUC 2019); le doublement de la tarification du musée de l’Armée, l’arrêt de la gratuité du premier mercredi du mois à l’Africa museum à Tervueren et la mise en vente sans mise en garde de versions en néerlandais et en français de «Mein Kampf», l'ouvrage de propagande de Hitler, dans le cadre de l’exposition «Berlin 1912-1932» aux MRBAB à Bruxelles (pour le Prix FLOP 2019).